FACE A LA GRANDEUR DE LA FRANCE !

Stéphanie Chupin

Durant sa vie entière, le général de Gaulle a été un intellectuel dans l’action. Il a toujours lié exigence de la réflexion et nécessité d’action.

Nourri de l’histoire de France, de ses traditions et de ses héros, symbole de la résistance face à la destruction et à l’impossible, il a toujours considéré que la France avait une responsabilité à l’égard du monde. Et pour que la France assume ce rôle, il a toujours considéré qu’elle devait avant tout être elle-même : libre et grande.

Aujourd’hui, notre monde est bouleversé, l’Europe malmenée, la France bafouée.

Depuis plusieurs mois le terrorisme, les déséquilibres stratégiques et les guerres au Moyen-Orient se succèdent sur le globe.

Affaiblie par une crise économique majeure, une remise en cause des équilibres et une bureaucratie trop importante, la communauté européenne peine à relever la tête alors que les pays du monde accélèrent.

La France quant à elle n’y arrive plus, face aux déficits, aux chiffres du chômage, aux entreprises qui ferment, aux investissements qui se tarissent.

Enfin, depuis plus de 10 ans maintenant, la Région Ile-de-France ne subvient plus aux besoins essentiels des franciliens : les transports sont à l’abandon, l’éducation en déshérence, le logement au point mort et ce malgré les discours et les promesses de la gauche.

La gravité et l’immensité de ces problèmes commandent que notre pays puisse enfin retrouver la place qui devrait être la sienne, que nos dirigeants soient désormais à la hauteur des défis, que nos institutions jouent leur rôle face aux enjeux majeurs qui nous concernent et nous touchent tant.

Las ! Notre pays est aujourd’hui blessé, meurtri et bafoué par les irresponsables politiques socialistes, coupables de duplicité, de mensonges et d’abandon de la France pour cause d’intérêts partisans alliés à un amateurisme affligeant.

Nous avons besoin d’une vision d’avenir novatrice, mais les socialistes nous imposent un aveuglement idéologique archaïque.

Nous avons besoin d’être responsables face à la crise, mais les socialistes nous obligent à la lâcheté et au renoncement faute de courage politique et personnel.

Nous devons être forts dans la tempête, mais les socialistes nous rendent faibles, en tuant la compétitivité, en alourdissant la fiscalité, en réfutant leurs responsabilités, en ridiculisant la parole publique par des actes contraires à la grandeur de la France.

Nous avons besoin de courage et d’actions concrètes, mais les socialistes ne peuvent que proposer des ministères de la parole faute d’actes concrets et responsables qui pourtant les honoreraient.

Amateurs de la vie mondaine au lieu d’aimer le pays, petits machinistes politiques perdus face aux immenses enjeux et mécanismes économiques et géostratégiques, la majorité des socialistes ne représentent plus en définitive qu’une ridicule juxtaposition d’intérêts idéologiques archaïques, d’où ne peuvent sortir que de faibles compromis, incapables de porter la France.

Que ce soit dans le Monde, l’Europe, en France ou à la Région qui expérimente l’incompétence socialiste depuis de nombreuses années, la gauche est perdue et nous a perdu.

A force d’expliquer pourquoi elle ne peut pas faire au lieu de dire comment faire, en continuant de toujours rejeter la faute sur l’autre, sur Nicolas Sarkozy, sur l’Europe, la mondialisation, la faute à pas de chance… la « majorité » socialiste entretient la culture de l’irresponsabilité et lègue à nos enfants des dettes au lieu d’un héritage, de la désespérance au lieu de l’espoir.

Au début des années 80, Raymond Barre, Premier ministre d’une France alors leader et en pleine forme économique avant la débâcle Mitterrand avait dit : « Je préfère être impopulaire qu’irresponsable. »

Force est de constater qu’aujourd’hui, le Président Hollande et l’ensemble de la gauche ont réussi à allier les deux.

Face à cette culture du déni, du mensonge et du mépris face au peuple qu’ils prétendent défendre, il faut se battre. Partout. Tout le temps. Grâce aux institutions et parce que la politique, la vraie, doit être inféodée à l’intérêt national et général.

Pour ma part, je me battrai toujours en tant que conseillère régionale face à l’ambiguïté, aux dissimulations, à la comédie et aux faux-semblants qui salissent l’action publique.

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